De nouveaux acteurs de l’économie circulaire émergent qui contribuent activement à la protection des mers. Je souhaitais vous présenter mes 3 coups de cœur, des projets finistériens qui font du bien à la planète…
Le plastique ce n’est pas fantastique : économie circulaire à l’aide !
Les institutions européennes ont adopté en 2019 une Directive qui vise la réduction à la source de 10 produits plastique à usage unique que l’on retrouve trop souvent sur nos plages (source Surfrider Foundation Europe ) :
Cette Directive a été suivie par une loi anti-gaspillage pour une économie circulaire, adoptée à l’Assemblée Nationale début 2020.
79% des déchets retrouvés sur les plages sont des plastiques à usage unique
Surfrider foundation europe
C’est certain, cela prendra quelques temps avant d’observer l’impact de ces nouvelles réglementations sur les océans mais c’est un grand pas en avant pour limiter la production de déchets…
Les 3 sociétés dont je vais vous parler ont pris cette problématique à bras le corps !
Vous découvrirez que l’économie circulaire prend tout son sens en Bretagne 🙂
LES BRETONS INNOVENT & VALORISENT LES DECHETS
Fil & Fab : la 2nde vie des filets de pêche
2015 : les filets de pêche usagés s’entassent dans les ports
En France, ce sont 800 tonnes de filets de pêche usagés qui sont enfouis, brûlés ou envoyés à l’étranger chaque année.
Il y a 5 ans, Théo Desprez, Thibault Uguen, Yann Louboutin et un autre de leurs amis, alors étudiants en design de produits à l’époque, souhaitaient partager un projet hors cadre scolaire. En plein brainstorming, ils aperçoivent au cours d’une soirée sur le port de Brest un amas de filets de pêche usagés.
Soucieux de l’environnement et partageant des valeurs et visions communes, ils s’intéressent à ces déchets en se demandant ce qu’ils pourraient en faire.
Une réelle problématique environnementale
En se penchant sur ce sujet ils se rendent compte à leur grand étonnement qu’il n’existe pas de recyclage des filets de pêche en France et qu’il y a là une réelle problématique environnementale.
C’est un fait, trop de filets de pêche fantômes (= abandonnés ou perdus en mer), trop de filets sur les plages, une absence de gestion de filets de pêche au niveau portuaire, il y a un réel problème de fond ! En effet, en 2015 on ne valorise pas les déchets portuaires qui s’entassent dans les ports.
Théo et ses amis déplorent le fait que rien ne soit fait à partir de cette matière (nylon). Ils se disent qu’ils n’arriveront peut-être pas à changer les choses… mais l’envie d’agir était plus forte ! Ils décident de creuser le sujet et voir ce qu’ils peuvent éventuellement apporter en tant qu’étudiants en design… en lançant une démarche expérimentale sur les filets de pêche.
C’était le lancement de Fil & Fab !
La construction d’une filière de valorisation des filets de pêche
Les 4 étudiants vont à la rencontre des pêcheurs de Brest. Ils récupèrent les premiers filets usagés pour avancer dans cette démarche. A cette époque, ils se retrouvent dans un garage en dehors des cours et lancent leurs premières expériences avec ces filets de pêche.
En 2016 ils créent une association pour pouvoir candidater et présenter leur projet dans le cadre des Fêtes Maritimes. Ils fabriquent des feutrines à partir des filets de pêche usagés. L’accueil du public, sensible à l’écologie, la protection des océans et l’économie circulaire, est excellent ! Les étudiants sont confortés dans l’idée de poursuivre cette démarche expérimentale. Et les visiteurs étaient ravis de pouvoir repartir avec une pièce en filets de pêche recyclés estampillée du logo de l’association !
Cette expérience particulièrement positive nous a encouragés à sortir de notre garage et à aller à la rencontre des professionnels !
Théo desprez – président fil & fab
Théo arrête alors ses études aux Beaux-Arts, s’inscrit à l’université pour être le plus flexible possible. Il souhaite avoir un maximum de temps pour explorer les possibilités de valorisation des filets de pêche usagés avec ses amis. La Région Bretagne les a beaucoup soutenu dans leurs démarches. Ils ont été encouragés à consolider ce qu’ils avaient commencé à construire.
Pendant cette période, ils entrent en contact avec des centres de plasturgie. Leur objectif : continuer à expérimenter autour de la valorisation des filets. Incubés à l’ENSTA à Brest, ils travaillent les 2 dernières années sur la compréhension de l’écosystème, la mise en place de partenariats et la modélisation d’une filière française de recyclage des filets de pêche usagés.
Ce temps d’appréhension de l’écosystème était très important, on n’a pas beaucoup recyclé mais on a compris pas mal de choses !
Théo Desprez – Fil & Fab
En parallèle l’équipe travaille également sur un projet national nommé « France Propre ». Ils se sont rendu-compte en allant voir des acteurs portuaires qu’il y avait de nombreux échanges au niveau national autour du recyclage des filets de pêche.
La première filière pilote française pour le recyclage des filets de pêche usagés
Dorénavant à 3, les designers Théo, Yann et Thibault poursuivent sur la même dynamique. Ils renforcent leur polyvalence, développent de nouvelles compétences et grandissent avec leur association transformée en entreprise.
Ainsi ils se positionnent en 2019 sur la partie industrialisation et régénération et concrétisent la première filière pilote française pour le recyclage des filets de pêche.
Des lunettes de soleil en filets de pêche
La marque de vêtements bretonne Armor-Lux les contacte en janvier 2020 pour leur demander de participer à un projet innovant. On leur demande de fournir la matière pour un concept de lunettes de soleil de proximité. Un projet en co-branding entre Fil&Fab, Armor-Lux et l’opticien Acuitis, une véritable opportunité pour la jeune entreprise finistérienne !
Il est certain que cette collaboration avec Armor-Lux, société qui porte haut les couleurs de la Bretagne, leur apporte une belle visibilité sur l’ensemble des médias.
Si vous souhaitez vous équiper de ces lunettes en filet de pêche recyclés, la distribution se fait sur le site web d’Armor-Lux mais aussi via le réseau de boutiques Armor-Lux et Acuitis. Disponibles en différents coloris, ces lunettes sont à 90 euros la paire.
Fil & Fab s’agrandit et s’installe à Plougonvelin
Aujourd’hui leur mission 1ère est de répondre aux besoins de gestion de ces déchets et de faire du recyclage. Ils souhaitent aussi développer les contacts sur la partie portuaire. Cela concerne l’approvisionnement en matière et le travail avec les prestataires de collecte de filets en Finistère.
Jusqu’à présent leur bureau se trouvait au sein de l’incubateur de l’ENSTA à Brest. Et leur local pour la première phase pilote avec espace de stockage et de tri était à Locmaria-Plouzané.
En 2020, aidés par la Région Bretagne et des fonds européens, une nouvelle étape se dessine ! L’installation de la société dans des locaux à Plougonvelin a débuté. Il y aura suffisamment de place pour installer bureaux et espaces dédiés au stockage, à la collecte, au tri et au broyage des filets de pêche.
De belles perspectives pour FIL & FAB
La prochaine étape prévue pour janvier 2022 sera l’achat d’une extrudeuse. Elle leur permettra d’avoir sur site le matériel nécessaire à la valorisation complète des filets de pêche recyclés.
Leurs objectifs à court et moyen terme sont clairs. Ils souhaitent finaliser l’implantation industrielle. Et parallèlement structurer la filière en Bretagne tout en développant des partenariats. Avec pour objectif de créer un maillage sur le territoire national le long du littoral (Normandie, Occitanie, etc.)…
Aussi les 3 associés ont à cœur, via leur concept d’économie circulaire, de ramener la conception de produits industriels en France et en région, en intégrant la réinsertion sociale.
Ils ont de nombreuses nouvelles idées pour les prochaines années, des ambitions au-delà de la France et prévoient des premières embauches dès l’année prochaine !
Un objet en filet de pêche pour le port de Brest
Les créatifs de Fil & Fab imagineraient bien dans quelques temps développer un objet en filet de pêche pour le port de Brest.
Alors j’ai très hâte de découvrir cette création qui serait un symbole du berceau, du dynamisme et de la créativité de cette nouvelle filière représentative de ce qui se fait de mieux en terme d’économie circulaire en lien avec la mer 🙂 !
Théo, bravo encore à toi et tes coéquipiers pour cette belle aventure qui ne fait que commencer… et si tu as quelques minutes, n’hésite pas à nous rejoindre pour une séance de longe-côte sur une de nos belles plages 😉
MéGO! transforme les mégots de cigarette en mobilier urbain
Des mégots jusqu’alors incinérés
On l’a évoqué au début de cet article, le mégot de cigarette est le déchet plastique le plus retrouvé sur les plages européennes.
Jusqu’à il y a peu, les mégots récupérés étaient uniquement incinérés. Mais Bastien Lucas a décidé d’agir autrement… et prouver qu’un déchet dangereux pouvait être valorisable en l’intégrant dans un concept d’économie circulaire.
Il a ainsi créé en 2017 à Bourg-Blanc (Finistère) MéGO! , la 1ère entreprise de recyclage des mégots en Europe.
66.66% des mégots finissent dans la nature, sur les trottoirs, dans les égoûts
Bastien lucas – méGO!
Collecte des mégots et sensibilisation à la protection de l’environnement
La société accompagne les collectivités, entreprises et associations dans la mise en place d’un dispositif de tri et recyclage des mégots de cigarette. A l’heure actuelle se sont environ 70% d’entreprises privées et 30% de collectivités/mairies qui font appel à leurs services.
15 ans : c’est le temps qu’1 mégot met à se dégrader
Aussi MéGO! est très engagé en matière de prévention et sensibilisation. Lorsqu’ils installent des cendriers de collecte à l’entrée d’établissements, les collaborateurs de MéGO! mettent à disposition des affiches informatives. Elles permettent de communiquer sur la démarche d’économie circulaire, d’attirer l’attention, sensibiliser les collaborateurs et les clients.
Un atout RSE
Les avantages pour les entreprises faisant appel à MéGO! ne sont pas négligeables : amélioration de la propreté devant les locaux et démarche fédératrice de diminution de l’impact carbone. Les services de MéGO! leur permettent de communiquer sur leur engagement RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) en faveur de l’environnement.
Une boucle vertueuse à la portée de toute collectivité ou entreprise !
The Seacleaners – 21/4/2020
Un réseau qui se développe en France & en Europe
MéGO! est aujourd’hui toujours la seule entreprise de recyclage des mégots de cigarette avec une usine, un process et un brevet… en Europe !
Les mégots de cigarettes récoltés sont regroupés dans des centres de collecte. La société dispose de 7 sites de collectes implantés sur toute la France et un site en Belgique/Luxembourg. Les mégots transitent par ces sites avant d’être dépollués. Cela se fait en circuit fermé sur le site de traitement et valorisation à Bourg-Blanc. Lors de cette étape, la matière dépolluée est transformée en matière plastique.
1 mégot de cigarette jeté à terre pollue à lui seul 500L d’eau
Bastien lucas – mégo!
Enfin cette matière plastique recyclée est transformée, moulée en cendriers d’extérieur et mobilier urbain. La cerise sur le gâteau : le mobilier urbain est proposé avec une consigne afin d’assurer son recyclage en fin de vie ! Et la boucle est bouclée, vive l’économie circulaire 😉
Une nouvelle usine de recyclage pour 2 milliards de mégots/an
Aujourd’hui, MéGO!, est un véritable acteur de développement pour la croissance verte et réel moteur en terme d’économie circulaire selon Didier Le Gac, député finistérien.
L’entreprise finistérienne intervient dans une démarche de protection de l’environnement. Elle s’inscrit également dans le cadre de la loi du 10/2/2020 relative à la lutte contre le gaspillage & l’économie circulaire.
les cendriers sont personnalisables avec le logo de chaque entreprise
Ainsi l’équipe de MéGO! a reçu récemment le soutien de l’ADEME (Agence Environnementale pour la Maîtrise de l’Energie) pour leur développement et la création d’une nouvelle usine de recyclage. Elle leur permettra de traiter près de 500 tonnes/an (soit accrochez-vous bien, 2 milliards de mégots…) à Bourg-Blanc.
Et pour diminuer leur consommation énergétique, Bastien Lucas prévoit d’équiper le toit de l’usine de panneaux solaires.
Le saviez-vous ? ça ne rigole pas chez nos voisins : 49 € d’amendes au Luxembourg pour jeter un mégot à terre
MéGO!
Précurseur et acteur incontournable de l’économie circulaire
L’industrie du tabac devra couvrir à partir de 2023 les coûts de collecte et de recyclage des filtres à cigarettes. Ces fabricants devront verser une éco-participation à un éco-organisme. Cela permettra le financement d’actions d’information, de prévention, de collecte et de traitement des déchets.
Acteur incontournable et précurseur en Europe dans la mise en place d’un système de collecte, dépollution et valorisation de ces déchets, Bastien et son équipe de Bourg-Blanc auront un rôle à jouer !
Et la question de Longelitto évidemment : Bastien a-t-il déjà testé le longe-côte ?
Malgré que j’adore nager (et prendre ma douche à l’eau froide) je ne pratique pas (encore 😉 cette activité
Bastien LUCAS
Valorisation des déchets récoltés sur les plages : REHAB
Comment l’idée de REHAB est-elle née ?
Nicolas Voisard, à l’origine du projet REHAB, et Alexandre Tallec se sont rencontrés il y a un an grâce à une carte numérique lancée en ligne par l’association Precious Plastic.
Le Hollandais Dave Hakkens, fondateur de Precious Plastic en 2013, a mis en open source des machines à taille humaine permettant le recyclage du plastique. Sur son site, une carte permettait en effet la mise en relation de porteurs de projets, de personnes qui souhaitaient monter un atelier et construire des machines.
2 mois après la fondation de REHAB par Nicolas, designer industriel ayant aussi une formation en génie des matériaux, Alexandre, chercheur en économie, le rejoint ainsi. Les 2 associés sont animés par une même envie d’agir concrètement en faveur de l’environnement en recyclant du plastique.
Ce sont les actions concrètes qui ont le plus d’impact sur l’environnement
Alexandre tallec – rehab
Le crédo de cette nouvelle entreprise de l’économie circulaire ? Créer des objets du quotidien qui soient esthétiques, uniques tout en ayant une valeur environnementale !
Nolwenn Suils-Porte, architecte d’intérieur, renforce l’équipe sur la production et sur la partie communication en tant que Community Manager.
Le Fab Lab de Concarneau les a beaucoup aidé et a été un partenaire très important dans la phase de développement de la jeune société.
Recyclage et sensibilisation
REHAB agit à 2 niveaux. La première mission consiste à collecter et recycler localement une partie du plastique existant dans la nature, à l’abandon ou destiné à l’incinération. Pour ce faire l’équipe de REHAB travaille main dans la main avec des particuliers, des professionnels (salons de coiffure, etc…) et des associations telle que « 1 bouchon 1 sourire » à Quimper.
La seconde mission, toute aussi importante à leurs yeux, s’oriente vers la sensibilisation du public au plastique. Ce volet pédagogique s’adresse aussi bien aux entreprises qu’aux écoles. Lorsque REHAB va à la rencontre du public, les échanges sont riches. Alexandre et Nicolas commencent leurs interventions en expliquant l’origine du plastique et les problèmes que cette matière pose pour l’environnement. Puis ils évoquent le recyclage et les solutions telles que les alternatives de consommation « zéro déchets ».
Un financement participatif plus que réussi
Au mois de mars 2020, parrainés par le fonds de dotation de Roland Jourdain, double vainqueur de la Route du Rhum, ils ont clôturé une campagne de financement participatif avec plus de 14000 euros recueillis ! Cela représente +209% par rapport à l’objectif qu’ils s’étaient fixés, une belle réussite. Ils ont ainsi su susciter l’engouement de 199 contributeurs !
Un outil mobile pour trier le plastique retrouvé dans la nature
REHAB devait intervenir en avril 2020 auprès de 60 élèves à la Torche. L’action a été reportée suite au COVID19. Alexandre avait prévu un ramassage de déchets sur les plages répartis en 10 groupes avec des missions de récolte différentes : plastique, filets de pêche, gros déchets tels morceaux de bois, palettes, chaussures etc…. Avec pour objectif de leur montrer la difficulté de trier le plastique ramassé dans la nature.
Ce n’est pas parce qu’on trouve un morceau de plastique que l’on peut le mettre directement dans nos machines
Alexandre tallec – rehab
Une solution existe cependant : un scanner de reconnaissance ! Cet outil mobile permet d’identifier chaque type de plastique pour qu’il soit traité et valorisé comme il se doit. Lorsque les déchets sont très petits il est en effet impossible de lire le logo qui permettrait d’identifier le type de plastique. Cela multiplie les étapes avant le traitement. Ce petit outil coûte tout de même environ 1300 euros.
REHAB souhaite s’équiper de ce scanner mobile dès que possible, dans l’idéal courant de l’été 2020.
Un début de commercialisation des objets recyclés
Depuis le mois de juin 2020, les premiers articles sont disponibles à l’achat sur le site internet de REHAB – le mobilier qui nettoie l’océan. N’hésitez pas à aller y jeter un œil ! Des articles originaux qui font du bien à l’environnement, chaque pièce est unique : horloges, tabourets, sous-verres, porte-manteaux, poignée main-libre, appliques murales … l’équipe est créative et nous réserve encore de belles surprises 😉
La commercialisation se fera également via des boutiques de créateurs partageant les mêmes valeurs que REHAB.
Un atelier atypique sur Quimper
L’équipe de REHAB est hébergée au Manoir de Tregont Mab à Quimper dans un atelier de 30 m2 avec Bob, Filipine, Sophie et Raymond, les 4 machines de recyclage qui font partie intégrante de l’équipe de REHAB.
Le choix de ce lieu fait particulièrement sens pour l’équipe puisqu’il abrite également un projet de ferme permacole mené par Audrey la sœur de Nicolas. Deux enjeux environnementaux en un seul lieu : la permaculture et le recyclage ! Cela en fait un éco-lieu d’autant plus intéressant à visiter !
Ils devront peut-être un jour déménager avec l’achat de nouvelles machines mais ce n’est pas d’actualité. L’équipe souhaite autant que possible conserver ce côté atypique et de proximité dans un lieu qui a une âme.
Les Workshops REHAB
C’est dans cet atelier qu’ont lieu les ateliers découverte et bientôt les ateliers DIY. Et il sera bientôt possible d’utiliser une machine d’extrusion qui permettra, comme en poterie, de créer toutes sortes d’objets !
De quoi ravir leurs visiteurs, locaux ou touristes qui s’intéressent à la consommation responsable! Ces ateliers s’adressent à tous types de public. REHAB attache une grande importance à vulgariser la thématique « plastique » autant que possible et sensibiliser au sujet aussi lors de ces workshops. Leur souhait : que chacun reparte aussi avec davantage de connaissances sur le plastique et puisse transmettre autour de soi.
De nombreux projets à venir
La branche française de l’association internationale Precious Plastic, « Precious Plastic France », dont REHAB fait partie, s’est montée pendant le confinement. Les collaborations se sont considérablement intensifiées, c’est en France que l’association internationale a gagné le plus de membres ! REHAB participera bientôt à des colloques environnementaux. Ils souhaitent ainsi contribuer à l’objectif du gouvernement qui est de recycler 100% du plastique en 2025.
Nicolas et Alexandre vont poursuivre activement la recherche et le développement sur la gamme de produits et les nouvelles machines tout en optimisant la capacité de recyclage.
Et bien entendu les associés souhaitent poursuivre et intensifier leurs actions de sensibilisation au sein des entreprises et des écoles. L’emballage de plastique éphémère a un coût environnemental considérable. REHAB aimerait que la Bretagne soit un des 1ères régions à adopter une consommation plus éco-responsable 🙂
chaque petite action peut avoir un impact énorme !
Alexandre TALLEC – rehab
J’aurai la chance de participer à un atelier découverte cet été chez REHAB à Quimper, et rencontrer aussi Bob, Filipine, Sophie et Raymond, les 4 machines de recyclage qui font partie intégrante de l’équipe de REHAB ! Je ne manquerai pas de vous en parler prochainement 😉
Et Alexandre il en pense quoi de notre sport préféré ?
Le longe-côte est bénéfique pour la santé ! Il faudra que je teste 🙂 !
alexandre tallec – rehab
Pour aller plus loin, d’autres initiatives en France et à l’étranger autour du recyclage des déchets plastiques en lien avec la mer:
- Hopaal – Biarritz – création vêtements éthiques
- Sauvage – Marseille – création bracelets et sacs
- Bureo – Chili – création skateboard en filet de pêche
- Healthy Sea Socks – Pays Bas – création de chaussettes en filets de pêche récupérés en mer
Et vous, avez-vous d’autres coups de cœur pour des entreprises de l’économie circulaire ? N’hésitez pas à commenter et partager cet article !
La communauté des fans de longe-côte et des amoureux du patrimoine naturel et artisanal local grandit chaque jour 🙂
Si vous souhaitez nous rejoindre, c’est par là :
